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21 oct. 2023

Théo Zerbib - Luni Duo - Domaine du Colombier

Ouvertures des portes :
Exposition :
18h
Samedi: 18h - Dimanche 15h à 17h
Dégustation :
Restauration :
Spectacle :
19h
19h15 à 20h
20h30

Le Menu pour accompagner votre dégustation (sur réservation):

Théo Zerbib

« Je suis né à Valence en 1992. Je vis et travaille actuellement à Annonay. Durant mon enseignement
aux Beaux-Arts de Saint-Etienne, j’ai exploré toutes sortes de médiums qui m’ont progressivement
mené vers la peinture.

Dès mes premiers essais à l’huile, le support était déjà partie prenante de ma démarche. Je voulais
peindre sur autre chose qu’une toile apprêtée et tendue sur châssis. Il fallait que la peinture sorte ou
que le support entre. Dans l’idéal, qu’il se produise les deux à la fois ! Cet aller-retour image/support, support/image, est depuis au cœur de mes recherches plastiques.

Un textile à motif, une branche, du mortier, le bois du châssis même, font naître l’envie et donnent
les directions. Ces matériaux divers, décident pour ce qu’ils sont ou ce qu’ils m’évoquent, du sujet à
peindre. Ils m’offrent un début de réponse utile et salutaire à la question vertigineuse du sujet en
peinture. « Quoi peindre ? » eh bien ce qui traîne, ce qui se jette, les rebuts qui débordent. Le quotidien ne manque pas de rebuts et les rebuts ne manquent pas d’idées !

Comme le disait Robert Raushenberg « La peinture renvoie à la fois à l’art et à la vie. On ne peut
fabriquer ni l’un ni l’autre. J’essaie de travailler dans l’écart entre les deux. Pour faire un tableau,
une paire de chaussette, n’est pas moins adapté que du bois, des clous, de la térébenthine, de l’huile, et un morceau de tissu. »
Autrement dit, la matérialité du tableau (bois, toile, clou, huile) a autant de présence qu’une paire de
chaussette. L’œuvre est physique au même titre que n’importe quel objet, donc n’importe quoi peut
faire tableau et n’importe quel tableau peut faire objet ; « Un tableau n’est jamais vide » finit-il.

C’est avant tout un objet avec sa structure, son poids, son épaisseur, sa matière et ses tensions. Il ne peut pas être immatériel, de même qu’une impression sur papier, aussi fin soit-il, reste un objet avec ses scories et ses turbulences. De même qu’une pensée est un assemblage de secousses imperceptibles. Lorsque Chaïm Soutine peint ses paysages en déséquilibre, il capte les apparences mais surtout, la vie des arbres, du sol, des maisons, du ciel, du vent, de son propre déséquilibre aussi. Son illusion cherche, au plus près du sujet, à dépasser sa condition d’apparence, mû par l’horizon indépassable de fabriquer un art aussi vrai que la vie !

Si la surface de mes images n’est pas accidentée, si leurs réalités physiques ne produisent pas de
déséquilibre, c’est qu’elles manquent de vie. La vie est une interaction de secousses, de frottements,
d’entrelacs et d’effleurements. Tous mes gestes cherchent à rejouer ces interactions véridiques. »

Luni Duo " Lumières Doubles"

Verlaine, Baudelaire, Anna de Noailles....les poètes du XIXème siècle apportent un éclairage sur leur monde intérieur qui résonne chez les deux musiciens. Les poèmes, lus, chantés, scandés, sont la source d'inspiration de compositions instantanées. De l'évocation à une transcription rythmique et sonore, le lien entre la musique et la poésie fluctue.

Domaine du Colombier Domaine Gripa

Saint-Joseph / Crozes-Hermitage. À vous de voir...

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