Dans ce spectace pendu au fil d'ardoises invisibles. Patrick Bouillanne
vient nous parler de femmes au regards presque bleus, où l'aube
dévêtue se reflétait à peine, de regards presque heureux, quand le
chagrin attends sa chance. Alors le vent de l'accordéon de Daniel
Mille se déguise à l'encre bleue, pour nous entraîner sur les rives de
sa melancolie. Au gré des embruns tropicaux, les regards de femmes
ont nourri sa mémoire de parfums exotiques, de fragrances sans
adresse, abandonnées sur les toulards Cardin. Autant de regards volés sur des
bouches en cavale. Il est des poésies, où les désirs se perdent
à côtoyer les femmes.

Auteur: Bouillanne Patrick.
Mise en scène: Bouillanne Patrick
Musique: Daniel Mille


Patrick Bouillanne, un auteur entre jazz et poésie. Né en 1951 à Die dans la Drôme, il termine ses études en 1975 et monte à Paris. Dans les salles obscures, il éprouve sa jeunesse sur les rings. Lorsqu’il raccroche les gants, c’est pour décrocher son vieux saxophone et faire vibrer son métal dans des salles non moins obscures. En 2001, il part vivre sous les tropiques, à Mayotte, puis à La Réunion. En 2004, il édite un premier recueil de poésies, « Les jardins d'épiderme », et dans un même élan sort un album, « Maora ». Il clôture en 2007 le festival de jazz de Madagascar, avec Rhoda Scott. Il publie son deuxième recueil de poésies « À fleurs d'Elles », à Paris, en décembre 2008. Il obtient la médaille de vermeil de la chanson poétique en 2011 pour « Fleur de lune », une chanson dédiée à une petite fille atteinte d’une maladie de la peau incurable. Puis son recueil « Le voyageur immobile » est remarqué aux 5es gouttes d’or de la poésie. Son texte « L’ombre de ton sourire » reçoit la médaille d’argent de l’Académie des jeux floraux de Toulouse. Le texte « souvenir de voyage » reçoit le prix du Prince Maurice en 2010, et sa nouvelle Naïma, le 1er prix du Cercle international d’expression artistique et littéraire. En mars 2014, il publie son premier roman,
" La robe à fleurs", en 2018 le recueil « Un regard de thé sombre » dont Jean-Louis Trintignant dira « Dommage que je vous ai rencontré si tard, j’aurais adoré dire vos textes ».