Ouvertures des portes :
Exposition :
18h
18h
Dégustation :
Restauration :
Spectacle :
19h
19h15 - 20h15
20h30
Le Menu pour accompagner votre dégustation (sur réservation):
Menu en cours d'organisation
Sandrine Laroche
AFTER HOURS
Comme la soirée qui n’en finit pas dans le film de Martin Scorcese
After Hours a été conçue à l’aide d’une chambre photographique maison entre les années 2020 et 2023. Elle évoque la nostalgie, l’angoisse du temps qui passe, la condition humaine et est développée sur papier japonais awagami Kozo.
La liberté et le temps libre que m’ont offert les confinements ont été l’occasion d’entrer en mon intérieur, au sens propre comme au sens figuré. Cette contemplation contrainte, ce face à face avec moi-même, à donné naissance à ces petites saynètes, une sorte de conte photographique anglais aux couleurs d’un livre ancien, songe à la fois doux et douloureux, à la lisière de la peinture, nourrit de souvenirs et de mon quotidien.
J'ai commencé par faire quelques images des objets qui m’entourent: un abat-jour, des fleurs, vivantes ou séchées, un soliflore, un téléphone cassé, puis d'extérieurs, forêt, animaux... J’ai photographié un fantasme et un souvenir. After Hours, est baigné à la fois de cette musique et de ce silence, c’est un vertige constant, qui me berce sombrement. J’ai puisé dans mon passé, dans un révolu que je ne peux me résoudre à laisser partir. Le lapin quant à lui, est présent dans de nombreuses séries et est symbolique, animal mystérieux dans la façon qu’il a d’être puis de disparaître comme par enchantement, il évoque la fertilité, la vie autant que la mort, et notre intériorité, à la manière du terrier qu’il creuse et lui sert de refuge.






Nicolas Paugam chante Brassens
L’hommage annuel que La Caval’Arte fait à Georges Brassens nous permettra de découvrir les interprétations très originales de Nicolas Paugam. Quand on lit les commentaires élogieux des critiques, on sait que l’on ne sera pas déçu cette année non plus…
Il est de ceux qui savent glisser plusieurs vies dans l’enveloppe d’une seule : avant de signer son premier album de chansons en 2015, Nicolas Paugam avait déjà eu le temps d’être joaillier pop ( au sein de Da capo ) ou guitariste de jazz manouche. C’est qu’îl est de cette trempe de musiciens vraiment indépendants, suivant les inclinations - sinueuses, accidentées parfois - de leur seul bon plaisir. Indifférent aux modes, il s’embarque dans le sillage d’une sensibilité nomade, comme dans La Délicatesse, dernier album où il reprend ses plus belles chansons ( plus 3 nouvelles) pour les arranger à la manière d'un Ryuichi SAKAMOTO, leur donnant une couleur poétique qui invite à la contemplation . Ecouter Paugam, c’est comme découvrir un chaÎnon manquant entre l’indocilité naturelle de Dick Annegarn et la fièvre des tropicalistes brésiliens, la canzone oblique de Lucio Battisti et les horlogeries fines des Kinks, les divagations de Pierre vassiliu et les rêveries de Robert Wyatt.
« Qui c’est celui là ? On n’avait jamais entendu son nom. Encore moins ses chansons. Et puis, dès le premier titre, «Le col du Galibier» : bingo ! (...) Mais comment a-t-on pu passer à côté de Nicolas Paugam ! »
http://www.telerama.fr/musiques/aqua-mostlae,115428.php
Valérie Lehoux - Télérama - Août 2014 FFFF
« Admirateur de Gombrowicz ou Francis Ponge, Paugam se montre capable de chansons aussi drôles que profondes à l’image de «Facile» qui parle de l’écriture, la composition d’une chanson, tout en antiphrases hyper satisfaites : « chaque fois que je trouve un trésor je m’enorgueillis de si peu d’efforts, compagnero remplis donc mon verre, je rentre à la maison très fier »
Mathieu Conquet - France culture - Janvier 2015
